(Présentation) Doctor Who, c'est quoi ? - Partie 1 : Les Bases
Introduction et Présentation
Bonjour, je suis très content d'avoir enfin la possibilité d'écrire pour ce blog, après plusieurs projets d'articles n'ayant pas aboutis. Et aujourd'hui, nous allons revenir dans le bric-à-brac de ce cher démoniste, pour parler de ce que je considère comme étant mon œuvre préférée de toute la fiction, rien que ça. Car je suis un "whovian", un fan de Doctor Who. Vous ne savez pas ce que c'est ? Et bien je vais en parler ici, le présenter, et essayer de déterminer pourquoi vous devez regarder et quelle serait la meilleure façon de commencer, le monument étant passablement difficile d'accès. Je ferai ça en deux parties : dans celle que vous êtes en train de lire, je vais détailler les bases intradiégétiques de la série, de ses personnages à ses antagonistes, en passant par les icônes de la série. Dans la seconde, qui sortira dans la ou les semaines à venir, j'expliquerai les périodes et les ères qui composent la série, ses principes narratifs, pourquoi elle est absolument géniale, et par où entamer son visionnage, bref, tous les points plus extradiégétiques à aborder. Programme chargé, donc, car oui, il faut au moins deux articles pour présenter Doctor Who dans les règles de l'art, et lui rendre honneur. Et c'est ce que je vais tenter de faire, et, pour utiliser une phrase surutilisée par la plupart des personnes qui cherchent à faire l'introduction d'un truc en rapport avec Doctor Who : Allons-y !
1 - Doctor Who, Kézako ?
Je vais donc arrêter de tourner autour du pot : Doctor Who est une série de science-fiction britannique, et, accessoirement, la plus longue série de science-fiction du monde (en lutte avec Star Trek si on compte tous les spin-offs), car en effet, celle-ci a fêté ses 60 ans il y a environ un mois, et sa 40ème saison sortira en 2024. Mais ne partez pas tout de suite ! Il y a de nombreuses portes d'entrées dont je vous parlerai dans la deuxième partie de l'article.
Tout d'abord, de quoi ça parle ? Et c'est là que ça va être compliqué, car en lisant la phrase suivante, soit vous allez vous dire que c'est absolument ridicule et absurde, soit vous allez vous dire que c'est absolument génial, voire un peu des deux. Car Doctor Who nous raconte les aventures et les péripéties d'un alien à apparence humaine, qu'on appelle le "Docteur" (Personne ne connait son vrai nom, d'où le "Who" ("Qui") dans le titre de la série), qui voyage dans le temps et l'espace à l'intérieur d'une cabine téléphonique bleue plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur qu'on appelle le TARDIS, il est également équipé d'un engin que l'on appelle un tournevis sonique, et il emmène par ailleurs très souvent des "compagnons", c'est-à-dire des personnes qui vont le suivre à travers ses aventures dans tout l'univers, pour découvrir ses mystères. Vous vous dites que c'est confus ? Et bien dites vous que c'est très difficile de vulgariser le concept de la série autrement, je vais donc détailler ces points au fur et à mesure de cette première partie.
2 - Le Docteur, son TARDIS, et son Tournevis Sonique
Commençons par le Docteur, personnage incroyablement intéressant et profond dans son (voire ses) écriture(s), normal, en 60 ans d'existence. C'est donc un Time Lord (Seigneur du Temps, en VF), membre d'une espèce extrêmement avancée, qui régit la plupart des voyages dans le temps dans l'univers. Mais ce n'est pas juste un time lord, mais un time lord rebelle, ayant décidé de partir de sa planète où tout est très réglementé, pour voyager dans l'univers. Mais, une fois encore, le background du Docteur évolue énormément au fil des saisons, tellement que, pour le définir clairement, il faudrait spoiler des arcs narratifs, et ce n'est pas le but, je vais donc rester vague sur son identité exacte. Mais alors, comment, en soixante ans, a-t-on pu toujours suivre le même personnage ? Grâce à un concept absolument brillant, la régénération, car les time lords, quand ils sont sur le point de mourir, ont la capacité de se régénérer, changeant totalement de corps, et, dans une moindre mesure, de personnalité : ses traits généraux, comme son pacifisme ou son intelligence, restant en permanence, là où certaines incarnations peuvent être plus posées ou plus hyperactives, plus arrogantes ou plus humbles, plus intro ou extraverties, plus froides ou plus chaleureuses, etc. Cela permettant au personnage de changer régulièrement, de manière à ne pas lasser le spectateur, et à s'adapter à son époque, une donnée essentielle dans une série avec une telle longévité. C'est ainsi que nous avons pu avoir une femme incarnant la treizième incarnation du Docteur de 2018 à 2022 (jouée par l'incroyable Jodie Whittaker), là où toutes les incarnations précédentes étaient jouées par des hommes blancs, et c'est pour la même raison que la quinzième incarnation, celle dont la période est actuellement en cours, et dont je vais beaucoup vous parler dans cet article, est jouée par Ncuti Gatwa, un homme noir. L'image au-dessus de ce paragraphe représente la totalité des incarnations du personnage... Oui, il y en a pas mal...
Le TARDIS, maintenant. Le TARDIS est un vaisseau capable de voyager à travers l'espace et le temps. Ce qui fait déjà en soi une grande partie de la richesse de la série, lui permettant d'aller absolument n'importe où, et de faire absolument n'importe quoi, d'un épisode dans une base spatiale ou sous-marine attaqué par un alien ou une créature, jusqu'à un épisode où l'on rencontre une figure historique connue, telle que William Shakespeare, Nikola Tesla ou encore Vincent Van Gogh (la plupart du temps avec des aliens aussi, sinon ça ne serait pas drôle), ou même "juste" un épisode dans le présent de l'époque de diffusion. Mais ce n'est pas la seule particularité du TARDIS, car il prend aussi la forme d'une "Police Box", des cabines téléphoniques britanniques des années 60, qui permettait d'appeler la police, de se réfugier dedans en cas de danger, ou même d'enfermer quelqu'un à l'intérieur, mais, ces cabines ayant fini par disparaître, ce design devint rapidement plus emblématique de la série que de son origine réelle, en tout cas à l'international. Cette forme est prise dans le premier épisode de la série lorsque le "circuit caméléon" du TARDIS (engin qui lui permet de prendre une forme passe-partout par rapport à l'endroit où il atterrit) cesse de fonctionner alors que le Docteur était justement dans les années 60. Mais cette cabine téléphonique est aussi plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur, contenant des dizaines, voire des centaines de salles. Le Docteur fut parfois privé de son TARDIS, notamment une fois, lors de sa troisième incarnation (jouée par l'excellent Jon Pertwee), où pendant trois saisons de 1970 à 1972, le Docteur fut coincé sur Terre. Mais globalement, le TARDIS reste la principale porte vers les aventures narrées par la série.
3 - Les Compagnons et Ennemis du Docteur
Pour en finir avec cette première partie d'article, je vais aborder les personnages secondaires de la série, qui représentent également une grande partie de l'identité de la série. Tout d'abord, je vais aborder les alliés du Docteur, ceux qui l'accompagnent dans ses aventures. Ensuite, je parlerai des antagonistes récurrents de la série, et de leur place très importante dans les histoires narrées par Doctor Who.
Dans la très grande majorité des épisodes, le Docteur est accompagné de ceux qu'il appelle ses "compagnons", des personnes le suivant dans le TARDIS, pour vivre des aventures avec lui. Ceux-ci prenant le statut, le temps de quelques épisodes ou de plusieurs saisons, de personnages semi-principaux, servant de compagnie au Docteur, qui est un personnage qui se sent infiniment seul, de par les milliers d'années qu'il à vécu au fil des saisons. Ils sont très importants pour la série, servant à la fois de personnages auxquels le spectateur peut s'identifier, de boussoles morales au Docteur, (celui n'étant, malgré son pacifisme, pas forcément qu'un héros), voire de moteurs d'intrigue. Au fil des années, nous avons pu voir énormément de compagnons, la plupart étant des londoniennes contemporaines de l'époque de diffusion, mais nous avons également pu voir, surtout dans les plus anciennes saisons, des personnages venant du futur ou du passé, d'autres time lords, un cyborg, ou même un chien robot, ce qui pouvait donner des dynamiques intéressantes.
Mais Doctor Who tire également beaucoup sa force de ses antagonistes, qu'ils soient très récurrents ou n'apparaissent qu'une fois, la galerie de créatures et de némésis de Doctor Who est très garnie de concepts intéressants et originaux. Nous pouvons citer les cybermen, dont la dernière version est visible dans la deuxième colonne de l'image ci-dessus, des créatures cybernétiques, qui convertissent les humains en cybermen, en les assimilant dans leur collectif (idée qui sera reprise plus tard dans Star Trek, pour créer les borgs). Plus récents, les Anges Pleureurs (troisième colonne), sont des créatures qui prennent la forme de statues lorsqu'on les regarde, mais bougent lorsqu'on ne les regarde pas, pour citer le Docteur : "clignez des yeux et vous êtes morts". Le Maître, également, la némésis time lord du Docteur, ennemi de toujours, qui représente une dualité extrêmement intéressante. Mais, surtout, les Daleks, monstres emblématiques de la série, les créatures les plus meurtrières de l'univers, qui existent depuis le deuxième épisode de la série en 1963, que vous pouvez voir ci-dessous.
Conclusion de la Première Partie
Mais assez parlé, cette première partie se termine ici, j'espère vous avoir donné envie de regarder la série, je me suis concentré principalement sur les éléments intradiégétiques pour cela, et dites vous que je n'en ai fait là qu'un résumé très bref, nous verrons la construction de la série en détail dans la deuxième partie, et nous verrons comment commencer la chose. Par ailleurs, je devrais bientôt écrire une critique et analyse de la première saison de Doctor Who, de 1963, et j'espère également pouvoir vous parler de jeux de rôles. Mais bref, à bientôt pour la partie 2.
Excellent article, une fois de plus qui...me donnerait presque envie de découvrir cette série ! Et tu connais pourtant mes réticences face à cet univers ;)
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